Expression des listes d'élus du conseil d'administration

Les différentes listes d'élus au conseil d'administration disposent désormais d'une possibilité d'expression libre dans chaque numéro de L'Actu. Les contenus de cette rubrique de L'Actu sont sous la responsabilité directe des auteurs de chaque tribune, conformément aux règles sur lesquelles les listes se sont accordées.

Expression des listes d'élus du conseil d'administration
Expression des listes d'élus du conseil d'administration

La tribune des élu-e-s étudiant-e-s de l’AFGES

L’Université doit être un lieu de savoir, d’émancipation et de débat!

Depuis plusieurs semaines, des tensions autour des réformes actuelles sont présentes au sein de certains campus de l’Université de Strasbourg. Ces tensions se sont récemment soldées par des blocus, organisés par quelques groupes d’étudiant-e-s, personnels enseignants et administratifs.

Les élu-e-s de l’AFGES réaffirment que la liberté d’expression des étudiant-e-s est un principe essentiel au débat et au processus démocratique. Cependant, le débat de fond implique le respect de chacun-e, et il est de ce fait inacceptable d'empiéter sur la liberté d’expression des autres étudiant-e-s, remettant ainsi en cause la représentativité même des décisions prises lors de ces Assemblées Générales.

Il n’est par ailleurs en aucun cas acceptable que les étudiant-e-s devant se rendre en examens ou souhaitant s’investir dans leurs cursus ne puissent le faire dans de bonnes conditions. En effet, les blocus ne doivent pas être un frein à la diffusion de savoir ou même à la poursuite des études.

Les élu-e-s étudiant-e-s de l’AFGES ont interpellé l’Université de Strasbourg, et particulièrement son Président, afin que soit mis en place le plus rapidement possible une consultation électronique sur la question des blocages. C’est chose faite ! Les étudiant-e-s ont pu répondre à la consultation de l’Université du 16 avril au mercredi 18 avril à 8h.

Les élu-e-s de l’AFGES rappellent également qu’une part importante de la réforme se joue à l’échelle locale. Ainsi, ces derniers sont mobilisés depuis des mois, pour veiller au bon déroulé de l’application de la réforme, veiller à ce que cette dernière ne pénalise nullement les étudiant-e-s tout en apportant une réelle amélioration de leurs conditions de vie et d’étude, et permette l’accès de toutes et tous à l’Université.

Vous pouvez retrouver les différentes actions menées par les élu-e-s sur cette thématique dans les anciennes “tribunes des élu-e-s étudiant-e-s de l’AFGES” sur le site http://www.changetoncampus.org/actualite/.

L’ensemble du réseau AFGES, de ses élu-e-s et de son bureau restent à votre disposition pour répondre à vos interrogations sur hotline@afges.org. 

Les Élu-e-s étudiant-e-s de l’AFGES.

Date de première parution : vendredi 20 avril 2018

Expression des listes d'élus du conseil d'administration

Les élus Alternative

À l’Université de Strasbourg, la contradiction est-elle encore possible ?

La démocratie commence par l’écoute, se poursuit par le débat et se termine par une décision partagée par tous.
La mise en œuvre de la loi ORE comme la gestion des mouvements sociaux qui traversent actuellement notre université ne font pas exception à ce que nous constatons depuis 18 mois que nous sommes élus au Conseil d’administration de l’Université de Strasbourg, à savoir l’absence des conditions de bonne tenue du débat démocratique.
Pour toute écoute, les étudiants, mobilisés depuis deux mois, ont été agressés par l’extrême-droite, puis accusés à tort d’avoir commis des dégradations dans le Palais U., avant que M. Deneken ne demande aux forces de l’ordre de les évacuer. Pour tout débat, alors qu’ils se réunissent tous les deux jours en assemblée générale, ils n’ont reçu qu’une proposition d’entrevue en huis clos qu’ils ne pouvaient accepter. Cela permettra de les accuser de refuser le dialogue, alors qu’ils ne refusent que le huis clos. Une « conférence-débat » a été organisée le 17 avril, avec une tribune exclusivement constituée de vice-présidents de l’université convaincus par la vision présidentielle de la loi ORE : « L’université n’a plus les moyens d’accueillir tout le monde, certains n’ont rien à y faire » (M. Deneken, CA du 23/01/2018).
Le 11 avril, nous, élus au conseil d’administration, avions demandé l’organisation d’une séance exceptionnelle du conseil d’administration afin de rétablir le dialogue et d’apaiser la situation. Seuls les élus AFGES, et plus récemment les élus de la liste "l'Université pour réussir", ont répondu aux administrateurs, indiquant qu’ils n’estiment pas ce geste d’apaisement nécessaire. Ni le président ni les membres de son équipe n’ont su répondre à notre proposition.
Durant ses 18 mois d’exercice, le conseil d’administration n’a pas pris une seule fois une décision qui divergeait, ne serait-ce qu’un tant soit peu, de celle de son président. Aujourd’hui, c’est le modèle et l’avenir de notre université qui se jouent. Mais à l’Université de Strasbourg, la contradiction est-elle encore possible ?

Date de première parution : vendredi 20 avril 2018

Expression des listes d'élus du conseil d'administration

CFDT

Le télétravail comme outil de qualité de vie au travail pour la CFDT

La CFDT a été pionnière dans la reconnaissance du télétravail comme forme d’organisation du travail dans les entreprises privées et dans la fonction publique, dès les années 1980. Pour la fonction publique, les modalités d’organisation ont été précisées par un décret[1], élaboré après une concertation approfondie avec les employeurs et les organisations syndicales représentatives de la fonction publique, avec une contribution active de la CFDT[2]. Notre ministère a fait le choix d’un arrêté[3] « à mailles larges », qui laisse une grande marge de manœuvre aux instances du dialogue social de proximité. C’est dans ce cadre que les élu.e.s Sgen-CFDT vont débuter le travail de négociation dans le cadre du groupe de travail émanant du CHSCT préparant sa mise en œuvre dans notre université pour la rentrée 2018/2019.

Outre les questions techniques, parler de télétravail est l’occasion de parler de l’organisation du travail, que ce soit les conditions de travail au bureau et au domicile, les déplacements, les horaires et charges de travail avec un focus particulier sur les équilibres de temps de vie. Bénéficiant de l’expérience et de l’expertise de notre réseau national CFDT ayant déjà négocié des accords de télétravail, nous proposerons et revendiquerons que:

  • le télétravail doit être ouvert à un maximum de personnels éligibles et désireux d’en bénéficier (et pas exclusivement à des personnels de catégorie A)
  • un plan de formations ambitieux doit être mis en œuvre pour le déploiement de ce mode d’organisation de travail, que ce soit pour les télétravailleuses et télétravailleurs, les encadrant.e.s mais aussi les autres collègues d’une même composante (Faculté, unité de recherche, service…) En effet, toute la ligne hiérarchique doit être informée et motivée pour la mise en œuvre de ce dispositif, qui est l’une des conditions de réussite de ce dispositif. De plus, des études ont démontré l’importance de former aussi les collègues des services concernés qui ne télétravaillent pas afin d’éviter des malentendus liés à la culture du présentéisme
  • afin d’éviter les risques d’isolement, une sensibilisation aux conditions de réussite du télétravail devra être proposé aux agents intéressés (par exemple en utilisant un test d’auto-orientation comme celui développé par l’OBREGO « Serai-je à l’aise dans le télétravail ? »[4] )
  • des moyens humains et financiers suffisants doivent être mis en place pour la réussite de cette révolution de l’organisation du travail

[1] Décret n° 2016-151 du 11 février 2016

[2] Les avancées obtenues par le Sgen-CFDT : https://www.sgen-cfdt.fr/actu/teletravail-enseignement-superieur-recherche-les-avancees/

[3] Arrêté du 3 novembre 2017 portant application au ministère de l’enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation du décret 2016-151 (qui liste notamment les activités inéligibles au télétravail)

[4] gps.teletravail.free.fr/lucy20.htm

Date de première parution : vendredi 16 mars 2018

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CGT/Snasub-FSU

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L'université, pour réussir

Une réforme à mettre en œuvre, pour la réussite étudiante à l’université

L’université de Strasbourg connaît un printemps agité par des interrogations d’étudiants et d’enseignants. Il est certes tout à fait légitime de s’interroger sur la réforme de la loi ORE. Il nous paraît cependant bien moins légitime d’en arriver au blocage de bâtiments, si tant est que la loi ORE soit bien l’objet du combat.

Pourquoi nous voulons mettre en œuvre la loi ORE ?

Nous pensons collectivement que la loi ORE, actuellement dans sa phase de première application, est une amélioration qui évite le tirage au sort que nous avons refusé d’appliquer dans notre université. Il nous semble positif de consacrer plus de temps à l’orientation et à la réussite étudiante. Nos collègues des lycées se sont mobilisés pour accompagner leurs élèves dans leurs choix et cette dynamique permet de bien meilleures interactions avec l’université.

Mieux orienter ce n’est pas sélectionner. La réelle sélection à l’entrée serait celle qui consisterait à refuser l’accès à certains étudiants, or tout étudiant a accès à l’université selon ses vœux, en pleine connaissance de cause avec un « oui » ou un « oui si ». Quant aux filières en tension, la loi ORE n’en supprime pas la pression ; elle permet d'y admettre les étudiants dans la limite des capacités d’accueil. Ces capacités ont été définies après un débat commencé dans les composantes, poursuivi à la CFVU puis au conseil d’administration.

Nous resterons attentifs à ce que cette réforme apporte à notre université les moyens, qui permettront de construire des dispositifs d'aide à la réussite innovants et efficaces.

Comment exercer notre mandat d’administrateurs/trices ?

Il demeure néanmoins des interrogations, notamment sur les modalités de mise en œuvre de la loi ORE, qui demandent à être surveillées et évaluées. C’est pourquoi notre liste a présenté deux candidats à la commission de suivi de la réforme, proposée par les représentants étudiants du conseil d’administration. Nous pensions qu’un seul de nos candidats serait élu, laissant logiquement l’autre place à un représentant de la liste Alternative. Mais nous avons été seuls à présenter des candidats. Nous assumerons donc cette responsabilité, par les voix de Anne Bandry Scubbi et de Philippe Clermont, au nom de tous les enseignants-chercheurs et enseignants de notre université, avec les autres membres élus de cette commission, représentants étudiants et BIATS.

Date de première parution : vendredi 20 avril 2018

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SNPTES

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Unsa Education