Lorsqu’il ne s’entraîne pas à améliorer ses performances en tir sportif, Thomas Debenne change son fusil d’épaule pour étudier les mathématiques et l’informatique à l’Université de Strasbourg. Rencontre avec un jeune champion au tableau de chasse déjà bien fourni.
Le tir sportif pour Thomas Debenne, c’est comme Obélix et la potion magique : il est tombé dedans quand il était petit. « Avec mon frère, on a suivi notre père qui tirait au pistolet. » Alors que Thomas se sent tout de suite comme un poisson dans l’eau avec une arme au poing, Romain ne persévère pas. « Mais depuis quelques années, motivé par mes résultats, il a repris et évolue au niveau national ! »
Depuis ses débuts, à 5 ans seulement, dans le club de Vendôme, dans son Loir-et-Cher natal, Thomas a fait du chemin. « J’ai tout de suite attrapé le virus de la compétition. » A 10 ans, il est champion de France cadet, et champion du monde aujourd’hui*, à tout juste 18 ans, après avoir été sélectionné l’été dernier pour intégrer le pôle Jeunes de l’équipe de France.
Ce dernier titre international, il l’a obtenu avec une arbalète, dans une épreuve de tir à 30 mètres, en combiné (en positions à genou et debout). « J’ai commencé comme la plupart des tireurs, avec une carabine. Le tir à l’arbalète, ça ne vient que plus tard, vers 14-15 ans, car c’est une arme lourde [5 kg, N.D.L.R.]. » Pour cette raison, « une préparation physique est nécessaire ». Elle s’ajoute aux autres qualités essentielles à un bon tireur : « Une bonne vue, une grande capacité de concentration et de la volonté », énumère Thomas. Dans ce sport qu’il apprécie « pour la connaissance et la maîtrise de son corps et de soi-même qu’il apporte, ce qui compte à 95 %, c’est le mental ».
Du Loir-et-Cher à Lille puis Strasbourg
Du mental, il en faut pour quitter sa famille à 15 ans, pour rejoindre le pôle France de Lille - même si Thomas souligne avec humour qu’il a « mieux vécu ce départ » que ses parents ! Il lui a aussi fallu de la volonté pour demander son transfert, il y a un an, de Lille à Strasbourg. « Les installations sont meilleures ici ».
Inscrit en première année à l’UFR mathématique-informatique, Thomas, qui se définit comme « discret », reconnaît que ses débuts à Strasbourg et à l’université « n’ont pas été faciles ». Car même s’il bénéficie du statut de sportif de haut niveau, offrant certaines dispenses d’assiduité, il ne cherche pas à faire connaître sa situation aux enseignants. Ses amis ici, il les a surtout rencontrés parmi ses collègues d’entraînement. « Mais il m’arrive quand même de demander des cours à des élèves de ma promo. »
Pas facile en effet de s’intégrer dans un groupe quand on « file après les cours, pour aller s’entraîner de 14 h à 20 h », soit entre 20 et 25 h hebdomadaires, ou qu’on s’absente régulièrement « pour cause de stage d’entraînement ou de compétition à l’étranger ».
Messages de prévention
Malgré cette situation à part, Thomas garde la tête sur les épaules. Il se réserve ainsi la possibilité de mettre un terme à sa carrière sportive, « si les résultats ne sont plus au rendez-vous ». Objectif immédiat : se qualifier pour les championnats du monde, en Corée. Plan B : « Devenir développeur de logiciels informatiques ».
Thomas regrette que son sport « ne soit pas pris au sérieux par certaines personnes » ou, pire, diabolisé, en particulier sur les réseaux sociaux. « On me demande parfois si j’ai déjà tiré sur des gens… C’est du délire ! Nos armes sont déclarées, leur usage est réglementé. Surtout, je sais faire la part des choses, et je ne ressens aucune fascination pour l’arme à feu comme objet ! » D’autant plus quand on entend des messages de prévention depuis son plus jeune âge…
E. C.
* En individuel et par équipe
Professeur émérite à la Faculté de géographie et d’aménagement, l’ancien médiateur de l’Université de Strasbourg et ancien premier vice-président de l’Université Louis-Pasteur, a été élu le 17 mars dernier président de l’Université populaire européenne.
Née en dans les années vingt du 20e siècle et aujourd’hui forte de ses 10 700 auditeurs cotisants, l’Université populaire européenne (UPE) est une association de droit local. « Indépendante juridiquement de l’Université de Strasbourg, l’UPE partage toutefois avec celle-ci des liens historiques profonds », explique Richard Kleinschmager. À commencer par son emplacement originel, le Palais universitaire, même si de nombreux de cours sont aujourd’hui dispensés au 8 rue d’Alsace voisin ou Cours Saint-Louis, rue Finkwiller.
« Ses fondateurs – entre autres Marc Bloch et Lucien Febvre –, ses présidents successifs ou certains de ses professeurs sont, comme moi-même, issus de l’Université de Strasbourg », poursuit le nouveau président de l’UPE. Lequel entend bien poursuivre l’objectif de diffusion des savoirs et de la culture au plus grand nombre, que l’UPE assure aujourd’hui encore haut la main, grâce à une offre de plus de 600 cours, tant à Strasbourg que dans ses sites de Haguenau, Bischwiller et Wissembourg.
« J’aimerais conforter les liens de l’UPE avec l’Unistra. Sa fréquentation en hausse constante, grâce notamment à l’action soutenue de mon prédécesseur, le président Lucien Braun, exprime un besoin de formation, de culture et de convivialité, qui s’inscrit par bien des aspects dans le prolongement de l’action de l’université dans la société ».
Vivier 1 : les enseignants éligibles sont informés par message électronique sur I-Prof et à leur adresse professionnelle académique qu'ils peuvent, sous réserve de remplir les conditions d'exercice des fonctions éligibles, se porter candidats à l'inscription au tableau d'avancement au grade de la classe exceptionnelle au titre du premier vivier.
Le serveur I-Prof leur permettant de candidater est ouvert du 6 au 25 avril 2018 à 18 h.
Vivier 2 : l'examen de la situation des enseignants remplissant les conditions pour un avancement au titre du second vivier n'est pas conditionné à un acte de candidature.
Les inscriptions aux concours de droit commun et examens professionnalisés réservés ITRF sont désormais ouvertes au titre de la session 2018 pour le recrutement d'ingénieurs de recherche, d’ingénieurs d’études, d’assistants-ingénieurs, de techniciens classe normale, et d’adjoints techniques principaux de 2e classe.
44 emplois sont vacants et ouverts dans le cadre des concours de droit commun à l’Université de Strasbourg (catégorie A, catégorie B et catégorie C (échelle C2)).
23 emplois sont ouverts dans le cadre du dispositif Sauvadet à l’Université de Strasbourg (catégorie A, catégorie B et catégorie C (échelle C2)). Les inscriptions aux examens professionnels d'avancement de grade d'adjoint technique principal 2e classe, de technicien classe supérieure, technicien classe exceptionnelle et ingénieur de recherche hors classe sont également en cours (calendrier identique aux concours).
La demande du dossier de candidature s’effectue obligatoirement via le site du ministère de l'Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (MESRI), rubrique « S’inscrire ».
La date limite de demande et d’envoi du dossier de candidature est fixée au 27 avril 2018, midi. Les épreuves d’admission se tiendront avant le 17 octobre 2018 pour les catégories A, avant le 29 juin 2017 pour les catégories B et C.
Les recrutements directs sans concours des adjoints techniques – échelle C1 (deux postes – op. log.) – et de magasiniers des bibliothèques – échelle C1 (deux postes), sont organisés au niveau local mais les inscriptions sont concomitantes à celles des concours (du 3 au 27 avril 2018). Le dossier de candidature est à télécharger sur le site de l’Université de Strasbourg, rubrique « Travailler à l’université ».
Pour les recrutements directs réservés sans concours des adjoints techniques – échelle C1 (trois postes – op. log.), les inscriptions se déroulent du 3 au 27 avril 2018 (dossier de candidature à retirer au bureau Recrutement Biatss de la DRH, Institut Le Bel, 1er étage, bureau 150).
La campagne de suivi de carrière des enseignants-chercheurs a débuté mardi 27 mars 2018, par l'ouverture de l'application Alya, et se poursuit jusqu'au 26 avril.
Sont concernés en 2018 les enseignants-chercheurs cumulant les conditions suivantes (périmètre prioritaire) : relever des sections CNU concernées à l’Unistra pour l’année 2018 : 07, 11, 12, 13, 14, 27, 67, 68, 76, 77. Être nommé depuis plus de cinq ans dans le corps (donc avant le 1er janvier 2013), partir à la retraite dans plus de quatre ans (agents âgés de moins de 62 ans en 2018), ne pas avoir bénéficié d'un avancement de grade dans les cinq dernières années (sessions 2013 à 2017). Sont exclus de ce périmètre prioritaire les enseignants-chercheurs ayant bénéficié d’un avis en 2017.
Les enseignants-chercheurs qui ne font pas partie du périmètre prioritaire, peuvent, s’ils le souhaitent, déposer un dossier.
Une exposition de photographies prises lors du voyage solidaire en Bosnie-Herzégovine, en avril 2017, est proposée au Service pour la promotion de l’action sociale (Spacs).
L’exposition est visible aux horaires d’ouverture du Spacs, du lundi au vendredi, de 8 h 30 à 13 h et de 14 h à 17 h (fermeture mardi matin et vendredi après-midi).
Dans le cadre de son programme d'actions 2018, la Section régionale interministérielle d’action sociale (Srias) de la région Grand Est propose des tarifs préférentiels sur la tournée du cirque Gruss, ainsi qu’une journée à EuropaPark.
La tournée du cirque Gruss séjournera à Thionville, Mulhouse, Colmar et Strasbourg du 28 avril au 6 juin. La journée EuropaPark est quant à elle organisée le 1er juillet.
Envoyez votre info à medias@unistra.fr avant le mardi 15 mai midi pour une parution le vendredi 18 mai 2018. Consultez les dates des prochains numéros.